
LETTRE
OUVERTE A
YVES
JAMAIT
***
DIMANCHE,
à
DIJON,
JE
PASSAIS PAR HASARD vers
LE
BAR DE
L’UNIVERSITE, entre
LA
SALLE ET LA TERRASSE,
tu
récitais
LES
MOTS CHOCOLATS, ceux
qui disent :
« ADIEU,
A JAMAIS », mais
moi, je sais
qu’ils veulent
dire :
« RESTE ».
C’EST
PAS LA PEINE de
me mentir,
EN
DEUX MOTS,
je comprends.
Pourtant,
Y
EN A QUI entendent
sans écouter.
LES
RIRES ET LE CLOWN me
font perdre
L’EQUILIBRE
dans
le
CARROUSSEL
quand
tu
dis que
LE
SOLEIL COULE.
SANS
FACON, non
merci, ne m’offre
pas
LE
COQUELICOT, le
symbole du souvenir,
qui veut dire :
NOUS
NOUS REVERRONS.
O.K,
TU T’EN VAS,
C’EST
LA VIE, mais…
DIS,
QUAND REVIENDRAS-TU ?
MAUD.
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