Te
souviens-tu, ami, quand ensemble, nous le gravissions ?
Nos
pas chancelaient à chaque marche,
Semé
d’embûches, posées par nos ennemis.
Et,
comme après... Une épine que l’on s’arrache
On
repartait, cicatriser, sur le chemin de l’oubli.
Aujourd’hui,
je refais “marche-arrière”...C’est bien !
Devant
moi, il n’y a plus rien.
Le
soleil avait brillé pour celle qui avait entendu ta voix...
Maintenant,
La nuit approche.... A grands pas !
Je
reviens souvent sur ce chemin
Ici
et là... Tu as posé ta main.
Je
suis sûr de ne pas tomber
En
redescendant, par les souvenirs
Qui
sont sur l’escalier !
Maud
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