Le calendrier de l'Avent




Cette tradition germanique est née au XIXe siècle   de l'imagination d'un père de famille voulant canaliser l'impatience de ses enfants jusqu'au jour de Noël ...

Il découpa des images pieuses qu'il leur remit chaque matin.

Ces images deviennent en effet de plus en plus somptueuses à partir des années 1850.
 Elles prennent des couleurs, de l’or, de l’argent, du relief, des dentelles de papier…
 Elles sont parfois même éditées sous forme de triptyques, avec des volets à ouvrir pour découvrir le dessin central. 
De cette idée d’images masquées à celle du calendrier de l’avent, il n’y avait plus qu’un pas…

Au lieu de distribuer les images une par une tous les jours, on a donc l’idée, dans la seconde moitié du XIXe siècle, de les cacher dans un calendrier de vingt-cinq cases. L’enfant peut ainsi ouvrir ces petites portes de papier et découvrir chaque jour une nouvelle image à partir du 1er décembre. Une façon de tromper l’attente jusqu’au 24 décembre et de souligner tout le mystère de la nativité. Et, le jour de Noël, c’est bien sûr l’image la plus belle qui est dévoilée devant les yeux émerveillés des petits...


Une diffusion lente

Au XIXe siècle et pendant la plus grande partie du XXe siècle, le calendrier de l’avent n’est présent qu’en Allemagne et en Alsace. Si les sapins de Noël alsaciens se diffusent largement en France après la Seconde Guerre mondiale, il faut attendre les années 1990 pour que les calendriers de l’avent commencent vraiment leur percée, dans le sillage des marchés de Noël qui se multiplient.