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MA RENCONTRE AVEC

 

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REGINEProfesseur de lettres.

 

Dans le camping où nous étions installés pour la saison d’été, une petite caravane était à deux emplacements de la mienne, où il n’y avait jamais personne.
 Un rosier était au pied de la marche, seul !

Un jour, en sortant de ma caravane, je vis une voiture garée à côté de celle que j’appelais l’ « abandonnée ».

Le couple qui était devant le rosier me salua, je répondis par un “bonjour”en vitesse, comme toujours, trop surprise pour dire autre chose.

Le lendemain, après s’être salué, on a parlé du temps.

Une semaine plus tard on aborda la vie au camping.

C’est comme ça que j’appris que leurs occupations ne leurs laissaient pas beaucoup de temps pour venir régulièrement. 
Mais de temps en temps, pour prendre une bouffée d’air pur, ils venaient voir leur caravane et leur rosier.

Au fil des mois, on a apprit à se connaître : Je savais que c’était Régine et Serge.

On aimait les contes, les poèmes, les enfants.

A chaque rencontre, c’était de nouveaux bavardages.

Je suis même devenue la gardienne du rosier, entre deux jours de pluie, je me faisais un plaisir d’arroser cette charmante plante.

On se promis de se revoir en dehors de la saison d’été pour pouvoir continuer à tisser les maillons de cette chaîne qui se réunissent toujours et qui s’appelle : L’AMITIE.

Notre rencontre eu lieu un 17 septembre et depuis tous les 17 du mois, on se téléphone pour faire le point sur le mois passé en relatant les événements et tout ce qui a fait notre quotidien.

Comme notre passion commune à Régine et à moi, c’est le monde littéraire, les arts en général et notre plus beau rôle ,celui de grand-mère, nos conversations n'on' jamais de fin et c’est toujours un bonheur d’être ensemble.

Elle m’est d’un grand recours pour la construction de certains de mes textes, souvent je fais appel à son savoir, professeur de lettres… oblige et c’est toujours avec la même patience et le même plaisir qu ‘elle me conseille. 
J’en profite, pour lui redire merci.

Il suffit parfois de peu de chose pour qu’un simple « bonjour » conduire à une amitié indéfectible.

 

MAUD.

 

 


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